Joyce DiDonato, stunning in a low-cut, belted, pale-blue sheath with a diamond bracelet and her blond locks worn up, was the true heroine of the evening. With its distinctive, earthy timbre, her voice has sufficient weight, rock-solid technique and elegant phrasing to make her a thrilling, perfect Adalgisa. Passionate and powerful, she is the rare intelligent artist who can take a repeated phrase such as “Deh! proteggimi, o Dio!” and make it mean something different each time.

– Larry Nash, Opera News, Novermber, 2012

La giovinetta en question sera la perle de la soirée, une Joyce DiDonato dans la totale possession de moyens étourdissants. Il est vrai que triompher en Adalgise tient du lieu commun. Mais ce délié, ce galbe, cette longueur, ce trille, cette messa di voce, voilà du chant, du pur, du vrai. Demain Norma.

– Ivan A. Alexandre, Diapason, August, 2010

Courtesy of The Salzburg Festival

A la tête de celle-ci, on admirera les débuts en Adalgise de Joyce DiDonato qui d’emblée s’impose comme l’une des plus grandes interprètes du rôle. A cheval sur les tessitures classiques de soprano et de mezzo, la chanteuse américaine conjugue un aigu libéré, offert sans forcer, et des graves bien ronds. On ne sait d’ailleurs que louer le plus : une technique parfaite qui lui permet de rendre justice aux difficultés de la partition, un souffle inépuisable, une musicalité hors paire qui traduit une intime compréhension de ce répertoire, ou encore une sensibilité dramatique exceptionnelle qui lui permet de composer un personnage de chair et de sang. En tous cas, pour un coup d’essai, c’est un coup de maître.

– Placido Carrerotti, Forum Opera, August, 2010